DEBY ITNO, LE CHOIX QUI OBSCURCIT!
« Ce qu’ils peuvent n’est rien; ils sont comme nous sommes, Véritablement hommes Et meurent comme nous. » François de Malherbe
Lorsque les tchadiens auront cessé de croire que c’est Dieu qui donne le pouvoir de diriger un peuple, les choses commenceront à aller mieux. Si vous, tchadiens, osez croire que le pouvoir de Deby est une volonté divine, qui êtes-vous pour contester celui que Dieu lui-même aurait oint? Qui êtes-vous pour juger le pouvoir de Deby et vous plaindre de ses actes? Votre vie n’appartient-elle pas à Dieu? Ne devrez-vous pas la sacrifier pour maintenir au pouvoir celui que Dieu lui-même aurait choisi selon vos croyances? De quoi vous plaignez-vous si vous êtes croyants?
Ça m’étonne que vous persistiez à croire qu’il ya un être supérieur qui donne le pouvoir à qui ça lui tente. Je ne vois, jusque-là, aucune raison de penser que le pouvoir est une affaire de Dieu. C’est une incohérence, avec la juste nature divine, de croire qu’un sanguinaire comme Deby soit un choix de Dieu pour diriger le peuple tchadien. S’il ya eu effectivement une sélection alors un tel choix ne peut venir que du mal, qui se manifeste par l’entremise de Deby et se matérialise à travers ses actions. C’est une déduction valide car Deby nous convainc déjà, par ses œuvres, que la différence entre un démon et lui est très floue. Dès que les tchadiens auront cessé de voir en Deby la volonté de Dieu de les diriger, ce sera le début de la fin de l’oppression au Tchad. Tchadiens, nous ne devons plus laisser cette cohorte de corrompus et corrupteurs, actuellement dans le gouvernement, avec Deby comme gourou, nous assujettir indéfiniment. Le peuple doit se réveiller et choisir lui-même un leader compétent et digne de confiance qui garantira l’exercice de sa liberté et de ses droits. Cessons de divaguer et exigeons que seul le choix du peuple compte. Réveillons-nous et ouvrons nos yeux pour découvrir et suivre le Dieu de la liberté et de la justice. Ne craignons pas de protester et de résister à Deby car comme le disait si bien Tahar Ben Jelloun, la peur c’est l’enfant en nous qui panique.
Le Gars de Mandoul